- Profits25 est-il fiable ?
– Est-il légal et déontologique ?
– Y a-t-il des risques d’arnaques et de pertes ?
L’euphorie passée, ces questions se posent légitimement à toute personne envisageant de transférer de l’argent, parfois de fortes sommes. D’autant que :
– ont connaît peu les initiateurs
– l’entreprise n’est pas domiciliée en France
– les banques utilisées ne sont pas françaises non plus
– surtout, nous connaissons tous une ou plusieurs personnes trompées par des systèmes pyramidaux, des cercles, des triangles, des systèmes de Ponzi.
Le bon sens nous le dicte : toute récolte implique des semailles et le risque Zéro n’existe nulle part, surtout sur de tels performances financières. A toute personne échaudée ou juste inquiète, un conseil étonnant s’impose : investir ce que l’on est prêt à perdre, à la hauteur par exemple des sommes misées dans les jeux de hasards : les loteries, les lotos, les cartes à gratter, les concours hippiques, les paris sportifs …dont les rapports sont pourtant autrement moins rentables, on en conviendra aisément !
Investir de l’argent nécessite pour beaucoup d’entre-nous un minimum de garanties. Les voici !
1. Le concept est encadré par une entreprise officielle : Support Venture Ltd, siégeant au niveau 1, 5ème Suite, dans le centre d’affaire de Tower Street, Swatar, à Malte (plan ci-dessous). Constituée en mai 2012 et détenue par un seul actionnaire (M. Francois Pierre Gruber, 7 Route de Schiffenen, Fribourg 1700, Suisse) a la référence C 56318-Malta au registre du commerce. La société FFF legal, à la bonne réputation, prend en charge sa gestion légale. Son domaine d’intervention : prestataire de services d’affaires externalisé,soutien administratif, centre d’appels, de gestion, de surveillance, technique, paiements ensous-traitance internationale.
Elle existe depuis 2011, la régie Profits25 a, elle, été lancée en août 2013.
2. Son responsable est présenté comme un homme d’affaire espagnol jugé respectueux : Jorge GARIDO, ex directeur général de WG Marketing Ltd lancée le 15 janvier 2011. Son précédent concept a certes périclité : Win gaming puis Win Buy Club promettait alors "une opportunité exceptionnelle permettant de générer des profits importants sur Internet, sans vente ni parrainage obligatoire !" (oups). Reconnaissant son fourvoiement, il a néanmoins proposé à ses clients de l’époque de transférer leurs fonds dans son nouveau concept Profits25. J’ai reçu le témoignage d’un ami de deux des membres de la première heure, qui se déclarent très satisfaits. Des personnes disent qu’ils ne reçoivent pas de réponses, d’autres affirment avoir perçu de grosses sommes encore début 2014.
3. Le système pyramidal est dit "de Ponzy", du nom de son créateur italien aux US dans les années 20. Repris par Madoff dans les années 90, il se caractérise par la rétribution des investisseurs anciens par l’apport des nouveaux ; si la chaîne se rompt, les investisseurs non encore rétribués perdent leurs avoirs. C’est risqué, non éthique et illégal. Mais, en y regardant de prêt, le modèle de notre société toute entière ne serait-il pas …pyramidal ? Le manque de transparence de Profits25 laisse la place à toutes les spéculations : comment font-ils pour générer de tels revenus ? Certains avancent un fonctionnement "à la grande distribution" : les produits vendus en rayon ne sont payés aux fournisseurs qu’à J+30 et pendant ce temps les bénéfices font des petits. Ainsi, ce seraient moins l’activité publicitaire que la gestion de placements à hauts rendements, qui constitueraient les bases d’un modèle économique tenu secret pour demeurer leader. Et ceci répondrait à la question légitime : "Des sites de clics rémunérés existent déjà, pourquoi donner de l’argent alors que les annonceurs rémunèrent déjà la société ?"
D’autres arguments jouent contre ceux qui voient en Profits25 un système pyramidal :
– les gains sont effectifs, même sans réinvestissements
– le parrainage est uniquement optionnel, alors qu’il est la condition sine qua non de toute pyramide
– la banque est désormais basée à Londres : exit les reproches de "paradis fiscal" ou "le risque de banqueroute" attribuée à Malte
– le fait qu’il soit incité, dans la communication officielle même, au respect des règlesfiscales nationales (déclarations annuelles des impôts)
– le règlement stipule que la désinscription est possible à tout moment sans préavis ; le solde en cours est alors versé
– le partenariat avec Mastercard, pour la récupération des investissements et le retrait des bénéfices
– la dimension exponentielle internationale sur tous les pays anglophones, hispanophones et francophones le garantirait de tout arrêt brutal, comme cela s’est vu avec des entreprises similaires
Le Siège de Profits25 voir plan Cliquez ici
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